Questions fréquentes (FAQ)


FAQ – Questions fréquentes et réponses sur le projet de réaménagement de la Place du Marché

 

Que comprend la demande de crédit de 10 millions ?

  • Les travaux de génie civil et paysagers pour tout le secteur de la Place du Marché, la rue Plantour, l’avenue Chevron, le carrefour Chevron/Ormonts, le carrefour Chamossaire/Chevron et les trente premiers mètres de l’avenue du Cloître ;
  • Les expertises et tests effectués dans le cadre de l’établissement du projet, notamment des explorations de conduites par caméra afin de répertorier leur état, des analyses d’échantillon de bitume afin de pouvoir anticiper leur traitement, des mesures de préservation du patrimoine arboré présent sur site ;
  • La fourniture des arbres pour la pépinière urbaine actuellement installé au nord-est de l’avenue Chevron, qui seront plantés dans le jardin de l’Hôtel de Ville ;
  • Une enveloppe pour un concours artistique afin de requalifier la Tour des pompiers ;
  • Une réserve pour d’éventuels relevés archéologiques en cours de chantier, imposés par la loi cantonale en cas de découverte durant les travaux;
  • Les honoraires des mandataires (architecte paysagiste, ingénieurs civils, mobilité, environnement, géomètre, pédologue, etc.).

 

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Une dépense d’environ 10 millions de francs est-elle raisonnable ? Risque-t-elle de générer une hausse d’impôts ?

Le projet de la Place du Marché est inscrit au plan des investissements de la législature en cours. Cet instrument permet d’avoir une vision des dépenses communales, une planification et une maitrise de celles-ci. Le projet de la Place du Marché n’implique donc pas de dépassement des dépenses communales puisqu’il a déjà été planifié et anticipé.

Les résultats de l’appel d’offres démontrent à ce jour une économie potentielle d’environ 1 million par rapport au devis initial. De plus, le projet de la Place du Marché fait partie d’une mesure d’agglomération dans le Projet de 3ème génération qui donne droit à un cofinancement de la Confédération à hauteur d’environ 2 millions.

Le montant réellement à charge de la Ville se montera donc à environ 7 millions.

Cet investissement est également à mettre en perspective dans le temps. Il n’y a eu aucun investissement important sur ce site en l’espace de près de 60 ans. De plus, il s’agit d’un investissement consenti aujourd’hui qui profitera aux deux à trois générations à venir.

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Le projet de la Place du Marché implique-t-il une suppression de places de stationnement ?

A l’échelle du secteur la Place du Marché, le projet n’implique pas de suppression de places de stationnement mais une relocalisation de celles-ci afin de libérer l’espace public. Cela permet d’offrir plus d’espace pour la mobilité douce, de créer des espaces de rencontre, de repos et de détente et de planter une quarantaine d’arbres dans le secteur.

Dans les chiffres, 113 places publiques étaient à disposition avant le chantier de l’Hôtel de Ville et la fermeture du parking au pied de ce dernier en 2020.

Après la réalisation du projet de la Place du Marché, 132 places de stationnement seront disponibles dans le même secteur, dont 10 places le long de la rue Plantour, 2 places à l’entrée de l’avenue du Cloître et 120 places dans le parking Chevron.

La situation après la réalisation du projet de la Place du Marché offrira donc 19 places supplémentaires à disposition du public par rapport à 2020.

Quel est l’intérêt de créer des fosses de Stockholm ?

Les fosses de Stockholm, déjà mises en place dans plusieurs villes telles que Lausanne ou Genève, sont un système permettant de recréer un sol adapté aux plantations dans un milieu urbain.

Elles assurent une double fonction :

  • Récolter les eaux de pluie (dites « eaux claires ») à l’intérieur des fosses pour assurer un arrosage naturel des arbres avant qu’elles s’infiltrent naturellement dans le terrain afin de réalimenter la nappe phréatique. Ce procédé permet d’une part d’éviter le renvoi des eaux claires dans les collecteurs d’eaux usées qui aboutissent à la STEP, d’autre part d’économiser sur la mise en place d’un réseau de récupération de ces eaux (grilles et canalisations en souterrain).
  • Offrir des espaces de plantations d’arbres en milieu urbain adéquats et adaptés. Composées de pierre, de biochar et de terre végétale, les fosses de Stockholm, de par leur porosité, assurent  l’infiltration de l’eau et l’aération des racines, ce qui permet d’apporter les nutriments nécessaires à la croissance des arbres.

Plus d’informations disponibles sur le système des fosses de Stockholm : https://www.ge.ch/document/26544/telecharger

Pourquoi prévoir une place en pavés dont le coût est plus élevé que du bitume ?

Le choix s’est porté sur des pavés de grès suisse, une roche présente naturellement dans nos Alpes. La provenance locale de ce matériau présente ainsi un avantage climatique certain contrairement au bitume dont les composants issus du pétrole ne proviennent pas de Suisse. De plus, le pavé ne nécessite aucun processus de transformation chimique, sa fabrication est nettement moins gourmande en énergie ou en ressources que le bitume. Le recours aux pavés s’inscrit donc dans la logique du développement durable.

Le pavé est également un matériau très résistant aux contraintes mécaniques (passage des véhicules, déneigement, salage, etc.). Un revêtement en pavés possède une durée de vie de plusieurs dizaines d’années, voire des centaines d’années. Il s’agit certes d’un investissement plus onéreux à l’achat mais tout autant économique que le bitume si l’on met en perspective la durée de vie des deux matériaux.

Un revêtement en pavés permet d’assurer un rendu qualitatif à long terme, même en cas d’interventions souterraines (fouille, remplacement de conduite). Dans de tel cas, les pavés sont simplement déposés puis reposés sans nécessiter de découpes comme dans le bitume.

Sur les espaces piétonniers, les pavés seront posés sur lit de sable ce qui permet d’infiltrer en partie les eaux de pluie et d’éviter ainsi de les renvoyer à la STEP. A contrario, une surface en bitume est intégralement imperméable et nécessite de plus nombreux points de collecte des eaux de surface et la mise en place d’un réseau plus conséquent de canalisation pour récupérer les eaux de surface.

La finition du revêtement offre un rendu homogène et praticable pour les personnes à mobilité réduite. Dans de nombreuses villes de Suisse, dont le centre de Zürich, ce type de revêtement a fait ses preuves.

Brochure d'infos complémentaires sur le pavage (pdf à télécharger)

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